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Témoignages & Réactions

Partage d'un désarroi face aux enlèvements parentaux

En tant qu'infirmière puéricultrice, je vois ce qui se joue autour des enfants dans les conflits de couples.

Les enfants ne sont, à ce moment là, plus des êtres qui ont des droits qu'il faut respecter, mais des propriétés, des monnaies d'échange.

Tant du côté maternel que paternel, souvent les violences, les accusations, deviennent le quotidien des ces enfants qui sont littéralement torturés, de conflits de loyauté en chantage affectif.

Comment les protéger ? Comment aider les couples autour du bouleversement identitaire qui se joue autour de la parentalité ? Chaque situation est si complexe ! Je ne relaie personnellement jamais les avis de recherche non-officiels sur Facebook : comment savoir si la personne recherchée ne se protège pas de ceux qui la cherchent ? Un mari violent, une mère abusive ?

Je n'ai pas de solutions ni d'observations particulières ...Juste un désarroi, une impuissance, qui fait écho à l'insupportable silence de celui que l'on recherche.

Courage aux familles. Espoir pour les enfants.
Hélène

Mobilisons-nous avec le 116 000 Enfants Disparus

Trop d'enfants disparaissent.... Mobilisons nous avec le 116 000 Enfants Disparus pour aider ces enfants et leur famille !

Depuis longtemps, je publie sur mon Facebook des avis de recherche pour favoriser l'avancée des enquêtes de police et gendarmerie. Je vous invite à en faire de même en relayant les avis de recherche publiés par le 116 000 Enfants Disparus

Il n'y a pas assez de reportages sur les disparitions inquiétantes d'enfants, on tourne trop vite la page pour passer à autre chose ! Avant il y avait les cartons de lait pour favoriser la diffusion massive des avis de recherche. Et depuis plus rien. Avançons avec d'autres moyens de diffusion en personnalisant des maillots, drapeaux, foulards, etc......

Je suis très sensible aux enfants en danger, solidaire de tous les parents qui vivent ces instants affreux.

Bien avec vous, cordialement.
Joëlle


Coup de colère de Marie-Françoise Driss

Ma fille Selhia Ali, 15 ans, a fugué le 30 Novembre 2013. J'ai contacté immédiatement la gendarmerie de B. qui, à ce jour, n'a toujours pas de nouvelles à me donner. De mon côté, j'ai contacté tous ses amis, sans succès. C'est inadmissible qu'il n'y ait toujours aucun résultat au bout de quatre mois. Mon lien avec le 116 000 me donne l'espoir de retrouver ma fille, car ils appellent souvent pour savoir où j'en suis. Malheureusement, leur demande de publication pour la photo de ma fille a été rejetée deux fois par le Magistrat, sans donner plus de raisons.

Je vis seule depuis le départ de ma fille et je ne comprends pas pourquoi la justice met autant de temps pour la retrouver. C'est invivable d'être dans cette situation.

Trente ans de disparition à cause d'un divorce conflictuel...

Tout s'est passé très vite. Leur mère déménage sans laisser d'adresse pour que les enfants ne me voient plus. Et la juge aux affaires familiales suspend mes droits de visite et d’hébergement sans motifs, rien que sur les dires de la mère. Commence alors un long combat, notamment pour retrouver mes droits de garde. Toujours sans nouvelles de mes enfants, s'en suivront quatre procès en correctionnelle. Les trois derniers permettront d'établir un mandat d’arrêt contre la mère. Suite à l'intervention de l’Élisée et de la brigade criminelle de Versailles, on retrouvera la trace de leur mère en Italie. Un mandat d’arrêt international et une demande d'extradition seront établis suite à cette découverte.

S'en suivra un déplacement en Italie pour aller récupérer mes enfants. Ce jour là la police me refoulera suite à une démarche effectuée par la mère : l'obtention du droit de garde en Italie auprès de l'autorité nationale compétente. Cinq juges d'instruction seront mobilisés sur cette affaire. J'ai même fait appel à mon député pour qu'il contacte la Ministre de la justice. En vain, celle-ci ne souhaitera pas intervenir. J'ai par la suite contacté le juge italien pour lui donner raison mais celui-ci ne pourra donner une suite favorable à ma demande. Le Ministère de la Justice Française ayant traîner des pieds pour fournir les pièces justificatives nécessaires à l'étude de mon dossier. Dans cette affaire l'avocate de la mère s'est acharnée pour que je ne puisse plus voir mes enfants. Lors du jugement pour obtenir la garde de mes enfants elle ne s'est même pas présentée.

Voila deux enfants élevés dans la haine de leur père !
Quel gâchis....

Daniel Milochau

 
 
116 000 - CFPE Enfants Disparus
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